Croire que les négociations consistent à chercher à convaincre la partie adverse est une erreur commise par de nombreux débutants. Quel que soit le secteur concerné, négocier se résume à parvenir à un accord grâce à des concessions de chaque partie.
Dans le marché immobilier, notamment sur des zones très prisées comme Bruxelles, cette démarche est incontournable lors de l’acquisition d’un terrain. Mais comment s’y prendre face à un professionnel ? Pour y répondre, voici quelques astuces pour une négociation immobilière réussie.
Connaître les contours de son bien
Tout propriétaire a peur d’une vente à perte, mais ne sait pas souvent comment l’éviter. En matière d’immobilier, toutes les opérations nécessitent une très grande attention, en raison de la somme colossale que l’on y investit. De ce fait, il est toujours prudent de savoir précisément dans quoi exactement l’on s’engage avant de signer un contrat. C’est pourquoi, avant toute fixation de prix, il importe de connaître par cœur tous les aspects de son bien.
En face d’un acheteur de terrain à Bruxelles, il est recommandé de comprendre les intentions de son interlocuteur. Son plan immobilier tient-il debout ? La rentabilité de son projet équivaut-elle le montant qu’il propose ? Et par-dessus tout, le prix valorise-t-il les atouts de votre terrain ? Tant de questions sont à poser afin de dégager un bon contrat pour les deux parties.
Discuter pour obtenir une meilleure offre
La négociation d’un terrain à bâtir passe forcément par les discussions pour obtenir un meilleur prix. En général, les promoteurs immobiliers pour la plupart proposent des prix légèrement supérieurs à ce qu’ils souhaitent obtenir.
Cette technique permet en effet d’avoir une marge sur l’acheteur, puisqu’il sera obligatoirement tenté de débattre sur le prix. Pour une particulière, sachez qu’il est préférable d’aller au-delà des 5% de taux de négociation comme police d’assurance. Veillez toutefois à estimer votre bien à sa juste valeur afin de vite trouver un acheteur.
Les discussions pour l’obtention du meilleur prix doivent donc être objectives pour tout le monde. En négociation, la proposition d’une offre basse crée parfois une sensation d’irritation chez le vendeur, mais il faudra vous y préparer. Proposer des contreparties en service ou en accélération de procédure. Dans les zones viabilisées de Bruxelles, le prix de l’immobilier atteint facilement son paroxysme. Essayez d’utiliser cet atout dans votre manche.
Passer aux formalités administratives
Un acheteur de terrain (spécialement les promoteurs immobiliers) est intéressé par votre domaine dans le but de le rentabiliser. En plus du prix qu’ils vous proposent, vous pouvez insister sur le fait de recevoir une partie des futurs bénéfices en temps et en heure. Également, insistez sur la valeur future de votre terrain afin d’obtenir un meilleur prix.
Au fur et à mesure que les étapes pour négocier un terrain se succèdent, il faut penser aux différentes formalités à faire pour boucler sa vente. Ainsi, concluez la signature d’un avant contrat qui peut prendre la forme d’une promesse de vente ou d’un compromis de vente.
Comme dans presque toutes les transactions immobilières, les signatures importantes se font uniquement devant le notaire. Négocier un terrain à Bruxelles pourra alors se conclure par la signature de l’acte authentique de vente devant de dernier.
